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Les méthodes de descente d’échelle statistique reposent sur la détermination de relations quantitatives entre les variables de grande échelle et les variables locales de surface. Elles sont basées sur le fait que le climat régional dépend de deux facteurs : le climat de grande échelle et les caractéristiques locales ou régionales telles que la topographie, l’indice terre/mer, le type de surface, la couverture du sol… Les méthodes statistiques permettent de mettre en évidence des relations physiquement interprétables entre les champs de grande échelle et les conditions climatiques de surface mais présentent parfois l’inconvénient d’une mauvaise représentation de la variance observée ou des phénomènes extrêmes. L’information locale ou régionale est obtenue à partir d’un modèle statistique qui relie les variables de grande échelle (prédicteurs) aux variables locales ou régionales (prédictant). Il existe un grand nombre de méthodes que l’on peut combiner entre elles : régression linéaire multiple, analyse de corrélation canonique, réseau de neurones artificiels, modèles multivariés auto-régressifs, échantillonnage conditionnel et autres méthodes basées sur les analogues, méthodes basées sur un indice de circulation potentielle de précipitations et de circulations-types critiques, générateur de séries conditionnel, correction à l’échelle locale et descente d'échelle dynamique. Les méthodes statistiques reposent sur trois hypothèses implicites, qui s’appliquent également partiellement à l’approche dynamique :
- Les prédicteurs sont des variables appropriées pour le problème étudié (climat régional/local) et sont simulés de façon réaliste par les modèles climatiques.
- Le modèle statistique reste valable pour le climat perturbé (hypothèse de stationnarité). Cette hypothèse forte ne peut être vérifiée ou invalidée formellement. Idéalement, les données observées devraient couvrir une large palette de conditions climatiques incluant les modifications futures des prédicteurs climatiques.
- Les prédicteurs climatiques doivent être représentatifs du signal du changement climatique.
Source : Note interne Action RETIC Météo-France