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Les méthodes de descente d’échelle dynamique consistent à utiliser un modèle atmosphérique à maille variable, ou un modèle à aire limitée forcé par un modèle de grande échelle. Il existe 3 méthodes distinctes pour faire de la régionalisation climatique par une approche dynamique :
- La première méthode consiste à utiliser un modèle de circulation générale (GCM) à très haute résolution, et couvrant l'ensemble du globe. Des expériences ont été réalisées à Météo-France avec ARPEGE-Climat à une résolution uniforme de 50 km. D’abord réduites à une vingtaine d’années, ces expériences couvrent maintenant l’ensemble du XXIe siècle. Ce type d'expérience très coûteuse n'est pas fourni sur le portail.
- La deuxième solution est l'utilisation de modèles globaux dont la grille peut être basculée et étirée pour renforcer la résolution spatiale dans la zone que l'on veut étudier. Le modèle ARPEGE-Climat possède cette capacité de zoom. Cette configuration permet des simulations plus longues, de l'ordre de la centaine d'années. Sur le portail, on retrouve ces simulations sous l'identifiant ARPEGE-RETIC. Elles ont été utilisées dans les expériences dites SCRATCH08 afin d'être régionalisées à une résolution encore plus fine de 8 km.
- La troisième solution est l'utilisation de modèles à aire limitée (LAM: Limited Area Model en anglais). Ces modèles couvrent seulement une partie du globe, l'Europe par exemple, et sont forcés à leurs bords par des modèles de plus faible résolution (GCM, réanalyses, ...). Ils permettent des simulations plus rapides qu'avec les modèles globaux en version étirées. Les modèles LMDz en configuration régionale, MM5 et ALADIN sont des modèles à aire limitée dont les résolutions horizontales sont comprises entre 12 et 20 km. Leurs simulations sont disponibles sur le portail, dans les expériences SCAMPEI et IPSL2012, après une adaptation statistique à une résolution de 8km.