|
|
|
|
|
|
Ces modèles couvrent seulement une partie du globe, l’Europe par exemple, et sont forcés aux bords par des modèles de plus faible résolution (GCM, réanalyses, ...). Ils offrent une haute résolution spatiale (de 10 à 20 km) qui permet une meilleure représentation du climat local (reliefs, contrastes terre-mer, traits de côte complexes). De plus, ils simulent mieux les processus physiques régionaux que les modèles globaux. Mais contrairement à ces derniers, ils sont moins complexes. En effet, ils ne représentent que l’atmosphère et la végétation, tandis que les caractéristiques de l’océan (température de la mer, couverture de glace) sont extraites des modèles globaux. De plus, les conditions aux limites de la zone étudiée doivent être initialisées par des modèles globaux, ce qui est une source importante d’incertitudes. Le modèle régional du CNRM se nomme ALADIN-Climat (Bubnova et al., 1995). L’IPSL utilise quant à lui les modèles à aire limitée WRF et MM5 forcés par le modèle atmosphérique LMDZ (Cattiaux et al., 2009).
Références
- Bubnová, Radmila, Gwenaëlle Hello, Pierre Bénard, Jean-François Geleyn, 1995: Integration of the Fully Elastic Equations Cast in the Hydrostatic Pressure Terrain-Following Coordinate in the Framework of the ARPEGE/Aladin NWP System. Mon. Wea. Rev., 123, 515–535.
- Cattiaux, J., Vautard, R., and Yiou, P.: Origins of the extremely warm European fall of 2006, Geophys. Res. Lett., 36, L06713, doi:10.1029/2009GL037339, 2009.